Au nord de Toulouse, le parking devient payant dans deux cliniques

Pol�mique concernant le parking payant des cliniques pr�s de Toulouse.

Crédit : Pixabay

28 janvier 2021 à 13h02 - Modifié : 28 janvier 2021 à 13h16 par Guillaume Pannetier

Fin de la gratuité des parkings des cliniques de l’Union à Saint-Jean et de Croix du Sud, à Quint-Fonsegrives près de Toulouse. Les détails.

Après les usagers, des maires sont en colère contre le paiement du parking des cliniques près de Toulouse. C'est fini la gratuité des parkings des cliniques de l’Union à Saint-Jean et de Croix du Sud, à Quint-Fonsegrives au nord de la ville Rose. Cette annonce fait réagir des patients, comment en témoigne ce commentaire sur la page Facebook d'une clinique : "Parking payant ! Quelle honte ! J ai souvent accompagné depuis qq annees ma mère très âgée pr consultations externes ou radios ou hospitalisations. Je n ai jamais eu de pb de stationnement. Vs argumentez cette initiative par un "meilleur confort des usagers".. Il s agit certainement du meilleur confort de vos actionnaires ! Nous en viendrons à changer de médecins si vous ne revenez pas à un parking gratuit." 


D'autres usagers ne sont pas surpris de cette nouvelle comme ici sur Twitter.




L'un des conséquences de ce parking payant, les patients ou visiteurs n’hésitent pas à se garer dans les rues proches de la clinique pour éviter de devoir payer les 2€ de l’heure. La première demi-heure de stationnement demeure gratuite.


Les élus sont en colère


Marc Péré maire de l'Union, Bruno Espic maire de Saint-Jean, vont adresser un courrier regroupant les signatures d'une dizaine d'autres maires pour exprimer le désaccord de ces élus avec la décision du groupe Ramsay propriétaire des cliniques de Saint-Jean et de la Croix du Sud. Selon le groupe, les cliniques ont fait l’objet de travaux de rénovation de leurs aires de stationnement. Selon Fabrice Derbias directeur du groupe Ramsay, "c'est pour éviter les voitures ventouses." Pour rappel, le parking du centre commercial Espace Gramont va devenir payant en février 2021. Objectif : chasser les automobilistes qui utilisent le métro.