La livraison de neige par hélico à Superbagnères : le gouvernement se saisit de l'affaire
En novembre 2019, de nombreuses chute de neige étaient présentes dans les Pyrénées.
Crédit : Toulouse FM
Publié : 17 février 2020 à 8h30 - Modifié : 17 février 2020 à 19h02 par Guillaume Pannetier
La polémique enfle après la livraison de neige par hélicoptère à Luchon-Superbagnères. "Ce n'est pas une voie possible", a prévenu dimanche 16 février la ministre Élisabeth Borne.
Depuis le début de la saison de sports d’hiver, les Pyrénées enregistrent un faible enneigement, au point que certaines stations ont dû fermer.
A Luchon-Superbagnères, pour maintenir une certaine activité, une opération de livraison de neige par hélicoptère a été organisée samedi d'après France 3 0ccitanie. 50 tonnes de neige. C'est un cadeau littéralement tombé du ciel pour les commerçants de la station, qui vivent une saison difficile. La ministre de la Transition écologique est montée au créneau pour indiquer que ce genre d’opération n’était pas « une voie possible ».
Enneiger des stations de #ski par #hélicoptère n’est pas une voie possible. Nous réunirons avec @JBLemoyne les acteurs concernés dans les prochains jours. https://t.co/V1uobKhy8n
— Elisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) February 16, 2020
« Apporter de la neige par camion ou par hélicoptère dans les stations pour continuer à faire comme si de rien n’était ? On marche sur la tête ! Il est temps de changer de modèle », avait tweeté samedi Emmanuelle Wargon. La secrétaire d’État réagissait à l'opération de livraison de neige opérée par hélicoptère samedi dans la station de ski de Luchon-Superbagnères, en Haute-Garonne.
Apporter de la neige par camion ou par hélicoptère dans les stations pour continuer à faire comme si de rien n'était ? On marche sur la tête !Il est temps de changer de modèle. #TourismeVert https://t.co/yGnfkji87r
— Emmanuelle Wargon (@EmmWargon) February 15, 2020
Hervé Pouneau, le directeur du syndicat mixte qui regroupe trois stations de Haute-Garonne, a assuré que les coûts pour le conseil départemental, estimés à 5 000 euros, seraient largement compensés par les recettes liées au maintien de la station ouverte. «On ne va pas enneiger la station complète. Sans ça, nous devrions fermer une grande partie du domaine […] puisque c’est pendant les vacances que nous avons la plus grosse activité pour les débutants et les écoles de ski.”
Si de telles mesures avaient déjà été prises dans les Alpes, The Guardian souligne que c’était une première dans les Pyrénées. Et sûrement la dernière, après ce tollé.