easyJet dit « bye bye » à l'aéroport de Toulouse-Blagnac

EasyJet lève les voiles. La compagnie britannique à bas coût a annoncé hier la fermeture de sa base installée depuis 2012 sur l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Elle sera effective à partir de mars 2025.

"La proposition de fermeture de la base de Toulouse est due à une combinaison de facteurs, dont une reprise plus lente post-Covid et la pression inflationniste, qui impacte la capacité d’easyJet à investir davantage en France", précise un communiqué.

La compagnie emploie 1 800 personnes en France, dont 125 à Toulouse. Chaque salarié impacté par cette fermeture se verra proposer une mutation vers un autre aéroport français, sans départ contraint, promet Bertrand Godinot, directeur d'easyJet France.

Pas d'impact sur l'offre

EasyJet s'engage à poursuivre la desserte de Toulouse-Blagnac, soit 20 destinations au catalogue (Bâle-Mulhouse, Berlin, Bristol, Faro, Genève, Lille, Londres, Lyon, Marrakech, Milan, Minorque, Nantes, Nice, Olbia, Palma, Paris, Porto, Rennes, Rhodes & Zadar).

En 2023, easyJet a transporté près de deux millions de passagers depuis la ville rose.

Une décision contestée

Cette annonce inquiète chez de nombreux observateurs. Sur X (ancien Twitter), le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, estime que : « cette décision porte un coup à l’emploi, et occasionnera des répercussions quant aux liaisons qu’opère easyJet ».

Même son de cloche pour le syndicat national du personnel navigant commercial (SNPNC-FO), qui condamne fermement cette décision. Il demande à la direction de reconsidérer sa position, sachant que cette base a montré des résultats « très encourageants » au cours de ces dernières années.