Acte XII des Gilets Jaunes demain à Toulouse ?
Publié : 1er février 2019 à 10h39 - Modifié : 1er février 2019 à 16h22 par St�phanie Mosbach
Depuis quelques semaines, le mouvement des Gilets Jaunes a fait de Toulouse "la capitale" du rassemblement. Ça ne devrait pas changer demain. Une fois de plus, le mot d'ordre sur les réseaux sociaux pour les Gilets Jaunes du Sud-Ouest est "Tous à Toulouse !". Une manifestation est effectivement prévue samedi 2 février 2019. Mais pour la première fois, depuis le début du mouvement 17 Novembre, pour cet Acte XII, la manifestation a été déclarée en Préfecture par trois Gilets Jaunes de la première heure. Après plusieurs semaines de paralysie du centre-ville, et donc du commerce chaque samedi, avant Noël et durant les soldes, les Gilets Jaunes "semblent" vouloir apaiser les choses. Un trajet de Compans-Caffarelli aux allées Jules Guesde est prévu. Et c'est à la responsabilité pour les manifestants d'assurer l'ordre dans le cortège. Cortège qui démarrera à 14h au niveau de Héraclès. La manifestation empruntera ensuite le boulevard d’Arcole, puis passera par Jeanne d’Arc, Jean-Jaurès et François Verdier, jusqu’au Monument aux morts. Enfin, il prendra la direction du Grand-Rond et des allées Jules Guesde. La fin de la manifestation est prévue à 18 heures.
Alors que l'Acte XII n'a pas encore eu lieu, certains Gilets Jaunes vont même plus loin ! "Les Gilets Jaunes Toulouse" et "Révolution Gilet Jaune" appellent sur les réseaux sociaux à "un retour aux sources" lors de l'Acte XIV, le samedi 16 février 2019. Avec un appel à manifester en périphérie et non en centre-ville. Comme lors du 17 novembre 2018, jour de lancement de ce vaste mouvement social, qui agite maintenant la France depuis plus de deux mois, les points de rassemblements sont fixés dans des communes de l'agglomération toulousaine. Notamment à Labège, Portet, Roques ou encore à Muret Sud. Avec un horaire de point de rendez-vous à 7 heures.
Les Gilets Jaunes qui n'ont pas l'intention d'abandonner et de lâcher le mouvement ! Mais semble répondre à l'appel des petits commerçants. Et aussi limiter les violences policières. Beaucoup de manifestants de la première heure ne se joignaient plus au mouvement le samedi à Toulouse en raison des violences systématiques en fin d'après-midi.