Confinement : 1000 commerçants et artisans ont manifesté place du Capitole à Toulouse
6 novembre 2020 à 15h16 - Modifié : 6 novembre 2020 à 18h27 par Guillaume Pannetier
Happening géant place du Capitole, à Toulouse. "Je suis coach sportif, je suis restaurateur, je suis chargée de projet". Toutes ces professions ont crié leur colère ce vendredi. Plus de 1 000 personnes vêtues de noir étaient présentes pour dénoncer les fermetures des commerces liées aux mesures sanitaires.
C'est le cri d’alarme des commerçants. Ils se couchent sur la place du Capitole. En colère, 1000 commerçants et artisans ont protesté avec un happening géant à Toulouse. Ce vendredi après-midi des centaines de professionnels ont organisé une manifestation à Toulouse, pour dénoncer l'impact du deuxième confinement sur les petits commerçants. Cafetiers, restaurateurs, gérants de discothèque, veulent faire entendre haut et fort leur cri d’alarme pour dire que toutes leurs entreprises sont en train de mourir.
Ils ont déployé leurs parapluies noirs
Les commerçants et petits entrepreneurs étaient vêtus de noir et ont réalisé un happening qui simule le deuil de leurs professions vers 15 heures ce vendredi. Le tout en respectant les gestes barrières. Mais c'est un véritable ras-le-bol pour les estaurateurs, hôteliers, brasseurs, artisans et petits commerçants. Tous ses secteurs sont une nouvelle fois confrontés à une fermeture de leurs établissements à cause du deuxième confinement. "Il est urgent de trouver une solution" pour Sébastien Vignette, délégué général du MEDEF Haute-Garonne.
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— Guillaume Pannetier (@GuillaumePannet) November 6, 2020
En tombant au sol ils ont mimé la mort de leur métier. Puis sous forme de flashmob, ils ont déployé leurs parapluies noirs avant la fin de la mobilisation, où les passants de la célèbre place de la ville Rose, comprenaient tout à fait les revendications. Une situation alarmante pour plusieurs patrons d'établissements. "Nous voulons pousser un gros cri d’alarme parce qu’on ne va pas s’en sortir", témoigne Olivier Bouscatel, vice-président de la fédération des associations de commerçants. Pour d'autres le temps est très long, c'est le cas d'Alec un dj toulousain. "Combien de temps ça va durer ? C'est ça le souci" explique le jeune homme.
Écoutez les réactions de Jean-Charles Casella, membre de UMIH31 et patron du Borriquito à Toulouse :