Déconstruction de l'ancien Parc des Expositions sur l'île du Ramier à Toulouse
9 septembre 2020 à 12h32 - Modifié : 9 septembre 2020 à 13h27 par Guillaume Pannetier
La démolition de l'ancien parc des expositions situé sur l'île du Ramier à Toulouse, débute ce ce mardi 8 septembre. Un chantier qui doit durer plusieurs mois.
Une page se tourne à Toulouse. Le parc des expositions de l'île du Ramier a définitivement fermé ses portes. Il est remplacé par le MEETT, le nouveau site de congrès à Beauzelle, près de l'aéroport. Sa démolition vient de commencer, laissant la place à un projet d’immense poumon vert dans la ville Rose.
Un Central Park à la toulousaine
Halle pour les sports urbains, immenses esplanades arborées, passerelles piétonnes au-dessus de la Garonne, l’île du Ramier, nouvelle version, sera verte et dédiée aux loisirs. Le retour de la nature sur l’île se fera également par la plantation de 5 000 arbres.
Les cheminements piétonniers et cyclistes retrouveront toute leur place. La place de la voiture sera fortement réduite. Quatre nouvelles passerelles dédiées aux vélos et aux piétons doivent aussi voir le jour.
Dès 2025, le grand parc sera accessible aux Toulousains.
Les opérations de démolition sont prévues pour durer plusieurs mois et vont s’inscrire dans une démarche d‘économie circulaire, grâce à une déconstruction sélective. Les aménagements de ce futur projet de verdure débutent en 2022, car la priorité est de retirer 10 hectares de bitume. Dessous, une terre morte depuis 70 ans.
L’objectif du chantier est d’atteindre 95% des matériaux réemployés ou recyclés. Le coût du projet est de 180 millions d'euros pour l'ensemble de l'île. L’ensemble des travaux est prévu pour durer jusqu’en 2030, « mais le gros du travail sera fait pendant le mandat », assure Jean-Luc Moudenc le maire de la ville.
Nous ne voulons pas perdre une seconde pour accentuer notre action en faveur de la #NatureEnVille à #Toulouse. C’est tout le sens de la démolition de l'ancien parc des expositions que nous lançons aujourd’hui, pour transformer l'île du Ramier en véritable poumon vert pic.twitter.com/Lh3ZeoRwqM
— Jean-Luc Moudenc (@jlmoudenc) September 8, 2020