Manifestation des lycéens, étudiants et des gilets jaunes
Publié : 4 décembre 2018 à 17h35 - Modifié : 5 décembre 2018 à 10h38 par St�phanie Mosbach
Une nouvelle fois les lycéens sont descendus dans la rue ! 2ème journée de mobilisation à Toulouse pour protester contre Parcoursup et la réforme générale du baccalauréat. Mais cette fois, ils ont reçu le soutien des étudiants et des gilets jaunes. Ils s'étaient tous rassemblés à 14h ce mardi sur les allées Jean-Jaurès, étudiants et gilets jaunes ont défilé sur les grands boulevards du centre-ville avant d'être dispersés à Saint-Cyprien. Le cortège avait l'intention de se rendre à la Préfecture. Il a été stoppé par les forces de l'ordre avec des gaz lacrymogènes pour les disperser.
Retour sur cet après-midi mouvementé :
Environ un millier de personnes ont défilé dans les rues de Toulouse. A 14h30, ils sont passés devant la place Arnaud Bernard, aux cris de "Macron démission". Le cortège a ensuite poursuivi sa route par le pont des Catalans. Soutenu par le service de sécurité de la CGT, les lycéens et les étudiants ont pris la direction de Saint-Cyprien sous la surveillance des forces de l'ordre. C'est précisément dans ce quartier que la situation a dégénéré. Jets de projectiles contre gaz lacrymogènes ! Les policiers qui ont fait usage à de nombreuses reprises de gaz lacrymogènes pour éparpiller la foule, bloquant l'accès au pont Neuf avec des cars de CRS. Les commerçants de la rue de la République avaient baissé le rideau. Une rue divisée en deux, d'un côté les manifestants et de l'autre côté les forces de l'ordre. Vers 17h, l'atmosphère était redevenue calme. Seuls quelques manifestants étaient encore près du pont Neuf et dans les rues adjacentes du quartier Saint-Cyprien. Vers 17h30 les forces de l'ordre ont lancé une dernière charge avec des tirs de bombes lacrymogènes et de flash-ball. Un peu avant 18h, la circulation a repris dans le quartier Saint-Cyprien.
La préfecture annonce un bilan de 20 interpellations suite à des violences envers les forces de l’ordre, des jets de projectiles, des incendies de poubelles et de mobiliers urbains. 4 policiers ont été blessés par des jets de projectiles. Un jeune manifestant de 17 ans a été sérieusement blessé au visage par un retour de flammes. Et un autre adulte incommodé par les gaz lacrymogènes a été transporté vers un centre hospitalier.