Plusieurs manifestations annoncées à Toulouse ce week-end dont une seule est autorisée

TOULOUSE FM
Une seule manifestation est autoris�e ce week-end par la pr�fecture � Toulouse.
Crédit : Piqsels

11 décembre 2020 à 13h12 - Modifié : 12 décembre 2020 à 10h51 par Guillaume Pannetier

Depuis plusieurs weekends, les manifestants sont nombreux le samedi à Toulouse. Trois rassemblements sont annoncés ce week-end dans les rues toulousaines. Les détails.

Un nouveau samedi sous le signe des manifs à Toulouse. Trois manifestations sont donc annoncées pour ce week-end. Mais une seule est autorisée par la préfecture de la Haute-Garonne.

Deux manifestations interdites

Ces deux manifestations empêchent de garantir le respect des consignes sanitaires durant les rassemblements et ne sont pas déclarées selon la préfecture.

  • - « Riposte Globale », pour la manifestation revendicative ce samedi (la manifestation partira à 14 heures depuis le métro St Cyprien) et le rassemblement du dimanche 13 décembre 2020 à Toulouse
  • - « Contre l’islamophobie », ce samedi 12 décembre 2020 à Toulouse

La seule manifestation autorisée est celle des professionnels de santé qui réclament "Un plan d’urgence pour la santé". Elle est organisée par plusieurs syndicats dont la CGT CHU Toulouse, et Sud santé Sociaux 31, le cortège partira de la place Saint-Cyprien à 14h ce samedi.

Les commerces ouverts à Toulouse

"Pour rappel, de manière générale il est systématiquement demandé aux organisateurs de prévoir leurs manifestations d'importance en dehors de l’hypercentre, en particulier les samedis en raison d'une affluence importante dans les rues commerçantes du centre-ville de Toulouse; l'affluence et la topographie des rues du centre-ville ne permettant pas d'assurer la sécurité des personnes (manifestants et particuliers) en cas de manifestation." déclare la préfecture dans un communiqué. 

De plus, toute personne participant à ces manifestations s’exposera à une contravention de classe 4, soit 135€ d’amende. Les organisateurs s’exposeront à six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende.