Toulouse. Une employée de Chronodrive risque le licenciement pour un tweet

Licenciée après avoir tweeté ! Voilà ce que risque une étudiante toulousaine employée par Chronodrive. Rozenn est accusée par sa direction de manque de loyauté et d’avoir porté atteinte à l’image commerciale de son entreprise.

Un message posté sur Twitter fin février

Tout est parti d’un message posté sur Twitter fin février dans lequel la salariée de 19 ans dénonce le gaspillage alimentaire de Chronodrive. Pour la société, c’est faux, elle précise qu’elle est alliée à la Banque Alimentaire pour donner ses invendus. Mais pour Rozenn cette mise à pied serait en fait une conséquence de ses actions pour faire valoir ses droits et notamment pour avoir dénoncer le sexisme au sein de son entreprise.

Mdr ça va les mitos ? Je travaille à #Chronodrive, je vous dis même pas combien d'aliments on nous force à jeter simplement parce que l'emballage est un peu abimé.

Et on peut même pas les récupérer sinon on est accusé de vol..
Très écolo Chronodrive dit donc ???? https://t.co/CAiEALTKDu

— Rozenn Kevel (@KevelRozenn) February 24, 2021

Le tweet n’est qu’un prétexte selon Rozenn

Près de 21 000 signatures sur une pétition en ligne pour soutenir le combat d’une jeune étudiante toulousaine. Mais aussi une opération sur les réseaux sociaux hier soir avec le hashtag #SoutienRozenn. Rozenn, 19 ans est étudiante en première année au Mirail et elle travaille à temps partiel dans l’entreprise Chronodrive, une filiale d’Auchan. Mais selon elle ce tweet n’est qu'un prétexte pour l'écarter. La vraie raison serait son engagement syndical à la CGT pour défendre ses droits et ceux de ses collègues.

Par ailleurs, une manifestation de soutien est prévue ce samedi à 15h devant le Chronodrive de Basso-Cambo à Toulouse. Rozenn elle espère être réintégrée et elle sera fixée d’ici 3 semaines.

Écoutez les réactions de Rozenn une étudiante toulousaine de 19 ans :