Toulouse. Des militants d'extrême-droite ont tenté de s’introduire au Conseil régional d’Occitanie

TOULOUSE FM
L'Action fran�aise fait une tentative d'intrusion en pleine s�ance du conseil r�gional d'Occitanie.
Crédit : Twitter Nadia Pellefigue

25 mars 2021 à 15h35 - Modifié : 25 mars 2021 à 15h53 par Guillaume Pannetier

Ce jeudi 25 mars 2021, des activistes d'extrême-droite tentent de pénétrer par la force au Conseil Régional. Des militants de l'Action Française, ont cherché à s'introduire dans l'hémicycle. Les détails.

La tentative d’intrusion s’est déroulée dans les locaux de la Région Occitanie à Toulouse ce jeudi 25 mars 2021. Les élus du Conseil régional d’Occitanie étaient réunis en séance plénière alors que des militants du groupe d’extrême-droite Action française ont tenté de s’introduire dans l’hémicycle. Selon les propos des élus Kamel Chibli et Nadia Pellefigue, l'intrusion a été assez violente.

Une banderole déployée

Selon la Région, il y avait 8 militants qui ont voulu déployer une banderole rouge sur laquelle on peut lire "Islamo-gauchistes - traîtes à la France" tout en scandant "Action française !". Le service de sécurité a empêché les individus de mener leur action et il n'y a pas eu de blessé.

Une plainte va être déposée

Carole Delga a ainsi indiqué qu’elle porterait plainte."Je condamne fermement cette action violente de la part de ces militants d'extrême droite. Les séances du Conseil régional sont un temps démocratique important qui engage la collectivité pour soutenir les habitants et les territoires. La violence et les agressions n'y ont pas leur place. Je vais porter plainte pour que cela ne se renouvelle plus. Face à l'extrême droite, je le répète : je ne lâcherai rien et ne cèderai à aucune pression, d'où qu'elle vienne." déclare la présidente de la région Occitanie.

La Région précise que la police nationale a été dépêchée sur les lieux pour arrêter ces individus. Pour rappel, l’extrême-droite avait également fait parler d’entre avec l’opération “anti-migrants” menée dans les Pyrénées par le groupe Génération identitaire, qui a depuis été dissous par le gouvernement.