Toulouse : nouvelle journée de manifestation

Cheminots, fonctionnaires, étudiants, personnels des EHPAD et de l’énergie : ils ont manifesté côte à côte en ce jeudi 19 avril 2018 partout en France. 130 manifestations ont eu lieu dont celle de Toulouse, à l'appel de la CGT, FSU et Solidaires. Des manifestations interprofessionnelles pour rassembler "tous les mécontents de la politique d’Emmanuel Macron" selon Cédric Caubère, secrétaire général de l'union départementale CGT. Deux départs de cortège pour cette manifestation, en début d’après-midi. A 14h30, sont partis de la gare Matabiau les cheminots et les postiers. A la même heure, depuis Arnaud-Bernard, les autres secteurs mobilisés. Pour se retrouver vers 15h à l’angle de la rue Bayard et des boulevards, près de Jeanne d’Arc. L’idée étant pour les organisateurs "la convergence des luttes". Certains syndicats n’avaient pas souhaité participer à cette "Journée de manifestation". Sauf à la SNCF où toutes les organisations représentatives étaient rassemblées. Patrick Bénézèche, Délégué syndical régional Force Ouvrière Midi-Pyrénées - "Défense du statut". 

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La manifestation s'est dispersée vers 16h30 au Monument aux Morts, à François-Verdier. Selon la police 2 400 manifestants étaient dans les rues de Toulouse aujourd’hui. Les organisateurs, quant à eux, revendiquent le chiffre de 10 000 personnes. D'autres mobilisations sont prévues les 1er, 3 et 22 mai 2018. 

Du côté de la SNCF, encore quelques heures de perturbations à prévoir pour les voyageurs. Nouvelle journée de grève avec : un TER sur 3 et 1 TGV sur 5 en Occitanie, aujourd'hui. Le 4^ème épisode du mouvement prend fin demain matin à 7h55. Avec un retour à la normal progressif. Les prévisions pour demain, vendredi 20 avril 2018 : 9 TER sur 10 en circulation; autant de TGV et trois quart des Intercités pour la Région. 

Les deux prochaines manifestations sont prévues pour lundi et mardi prochains, les 23 et 24 avril 2018. 

Et pendant ce temps les discussions sont à l’arrêt entre l’intersyndicale de la SNCF et la ministre des Transports Elisabeth Borne. Les syndicats demandent maintenant à discuter directement avec le Premier Ministre.