Violences urbaines à Toulouse
Publié : 19 avril 2018 à 6h45 - Modifié : 19 avril 2018 à 10h50 par St�phanie Mosbach
Une baisse de violence par rapport à la nuit précédente. Mais la tension est toujours "palpable" dans certains quartiers.
Pour la quatrième nuit consécutive, dans la nuit de mercredi 18 au jeudi 19 avril 2018, quelques heurts ont éclaté au Grand Mirail. Une quinzaine de véhicules incendiés. Et deux personnes ont été interpellées, mineurs. Le premier se servait d'un laser contre l'hélicoptère. Entendu par la police, il n'a pas été arrêté. Le deuxième, quant à lui, a été arrêté et placé en garde à vue. Il aurait été surpris en pleine tentative d'incendie sur une conduite de gaz. Mais comparativement aux précédentes nuits de violences urbaines, la tension semble "quelque peu" retomber. Les sapeurs-pompiers de la Haute-Garonne et les forces de l’ordre ont tout de même enregistré une recrudescence de l’activité. Par ailleurs, "des cocktails molotov auarient été découverts" sur le quartier de Bellefontaine. Ils ont été saisis par la Justice. Le dispositif de sécurité est toutefois maintenu jusqu’à la fin de semaine. Selon les syndicats de police "150 à 180 effectifs supplémentaires" sont mobilisés chaque nuit pour lutter contre les violences urbaines. Des CRS de Massy dans l'Essonne sont venus en renfort à Toulouse, aider leurs collègues. Mercredi soir, la mairie de Toulouse et la préfecture avaient finalement décidé de ne pas mettre de "couvre-feu" en place pour les mineurs, jugeant la situation "sous contrôle". Quant aux sources de la colère, elles sont toujours difficiles à cerner. Probablement une concordance de situations. Mais certains évoquent un tout autre prétexte, propre plus "à la lutte intensive contre le trafic de drogue" dans le Grand Mirail, ces dernières semaines.